Ulrike Draesner et Jean Portante se lisent et s’estiment depuis des années. Leur poésie, si elle ne se ressemble pas, se touche en bien des points, et, surtout, elle vient d’une même nécessité de dramatiser la langue, de la plier et déplier, de la caresser contre le sens du poil.
Jean Portante a traduit Ulrike Draesner. Et Ulrike Draesner a lu les traductions allemandes des poèmes de Jean Portante. Ils se livreront à une lecture croisée, chacun dans sa langue et dans celle de l’autre.
Extraits essentiellement de Reste d’hirondelle (Editions Le Castor Astral, Paris, 2015) d’Ulrike Draesner et de In Wirklichkeit (Hans Schiler Verlag, Berlin, 2018) de Jean Portante.